Bilan parlementaire de la semaine du 5 septembre 2022

De lundi 5 à mercredi 7 septembre 2022 : mise au vert parlementaire (MAV , dans le jargon Ecolo, dont les acronymes nous sont désormais familiers, hein.)

Un moment de bilan, d’échanges, de mobilisation.

Lundi, on a commencé par le rappel de nos objectifs et priorités de l’an dernier. Intense satisfaction pour moi de voir le dossier Josaphat, cité à plusieurs reprises comme emblématique et problématique l’an dernier, désormais dans le fossé. Il est probable que plusieurs des dossiers qui pêchent par mauvaise gouvernance ou mégalomanie (voire les deux) le rejoignent à brève échéance, comme le laisse d’ailleurs penser un article du Soir du 9 septembre :

L’échec de projets n’est évidemment pas un objectif en soi mais

1. la gouvernance urbaine doit radicalement changer,

2. la ville va devoir s’adapter aux nouveaux défis dont l’enjeu climatique et la lutte contre les inégalités socio-territoriales. Plus vert plus juste.

Il me semble me remémorer que le bouwmeester a déclaré en début de mandat que l’enjeu ce n’était plus + 10.000 (habitants par an) mais + 2,2 degrés Celsius (rester sous), engagement qu’il faut traduire concrètement, ce qui n’est pas évident car une autre culture de la ville et de la démocratie urbaine et de nouveaux arbitrages sont nécessaires.

L’après-midi, Rajae Maouane et Jean-Marc Nollet ainsi qu’Alain Maron et Barbara Trachte et leurs chef.fe.s de cabinet et adjoint.e.s, sont venus nous rendre visite et exposer et discuter leurs objectifs et stratégie. Tout étant affaire d’emboîtement, d’articulation et de renforcement du collectif.

Précisément au moment où les stratégies individuelles ne se réduisent pas : https://www.lalibre.be/…/vervoort-se-declare-candidat…/

Notons que Rudi Vervoort utilise un futur pour parler au conditionnel : « oui, je me présenterai bien comme candidat à la ministre-présidence en 2024 ».

Le soir, Simon Rasquin et Thomas Naessens avaient préparé une animation déjantée.

Mardi, Evelyne Huytebroeck est venue nous faire part de son expérience, en gouvernement comme en parlement, à Bruxelles, pour réussir la dernière ligne droite de la législature.

Mardi après-midi nous nous sommes livrés à des activités de team building en trois groupes. J’ai choisi l’acrobranche qui était en réalité une via ferrata sur rochers brûlants, achevée par des tyroliennes, chacun prenant appui sur la solidarité du groupe pour se dépasser. « Vous êtes sportive, vous !», m’a dit le moniteur. Pas spécialement, en réalité, mais avantagée par le fait d’avoir expérimenté beaucoup de disciplines sous couvert d’aérer mes enfants.

Mercredi, exposé sur les questions de communication avec Etopia et puis nous sommes rentrés à Bruxelles. Nous étions 3 à le faire en vélo + train et avons retrouvé une partie de la troupe dans le train. Merci à aux collègues qui nous ont filé un coup de main pour le transport des bagages.

Pendant ce temps là, dans la capitale, la vie suivait son cours.

Mardi, confirmation dans la presse de la décision régionale d’acheter l’immeuble de Victor Horta qui jouxte l’hôtel van Eetvelde, square Ambiorix.

Je suis particulièrement heureuse de lire que « Cette acquisition constitue la première étape dans le développement d’un centre d’interprétation de l’Art nouveau. » car j’ai lancé cette idée il y a 22 ans. Hé oui. En 2000, l’ARAU a en effet emporté un appel d’offre lancé par le Ministre en charge du Tourisme à la COCOF, Didier Gosuin, pour une étude de faisabilité pour la valorisation de l’Art Nouveau pour Bruxelles. Je suis allée visiter la Casà Milà, dans la Pedrera, réalisation de Gaudi, à Barcelone et la Lighthouse, le Centre Mackintosh, à Glasgow, pour produire une analyse comparative et la recommandation d’ouvrir à Bruxelles un espace du même type. Cette étude concluait sur l’intérêt d‘acheter l’hôtel Winssinger à Saint-Gilles, qui était grand et en vente, mais la COCOF était désargentée. Depuis la régionalisation du Tourisme, la Région a remis l’idée sur les rails, l’administration y a travaillé et j’avais interrogé le Ministre-Président sur le choix du site en début de législature, voyant un budget ressurgir dans l’accord Beliris. Je suis curieuse de voir si la Région pourra y installer d’autres fonctions que les bureaux du Réseau Art nouveau, considérant la taille modeste des lieux. Mais, bon, voilà que se développe une politique d’acquisition telle que suggéré dans le Memorandum de l’ARAU de 2018 et alors qu’on m’avait toujours dit que ce n’était pas possible. Bien que ce soit déjà une réalité et un succès non démenti : Maison Autrique, Musée Horta et immeuble adjacent, hôtel Hannon, etc. Il suffit d’être patient.e.

Et le 7 septembre c’était la journée internationale de l’air pur. Je sais qu’il y a des gens en pleine forme physique qui trouvent indispensable d’aller de Dansaert au Sablon en brûlant du carburant fossile mais l’OMS rappelle que près de 9 personnes sur 10 respirent actuellement un air pollué, entraînant chaque année la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde. En Région bruxelloise, 1000 personnes décèdent prématurément chaque année à cause de la pollution de l’air. C’est pourquoi Alain Maron a renforcé les moyens de la mesure de la qualité de l’air. 19 personnes y travaillent maintenant dans la Laboratoire de mesure de la qualité de l’air et trois nouvelles stations ont été installées avenue Charles Quint, boulevard du Régent et à l’école Charles BULS, près de la Gare du Midi.

Jeudi 8 septembre 2022

Finalisation pour le dépôt de rentrée des 3 questions préparées le week end précédent.

Réunion bilatérale mini team verte pour préparer la semaine.

Vendredi 9 septembre 2022.

Je me suis intéressée à la nouvelle politique de collecte des déchets et à divers dossiers d’urbanisme.

L’après-midi : réunion pour préparer un cycle d’ateliers et un colloque sur les questions territoriales.

Samedi 10 septembre 2022

Journées du patrimoine en Wallonie. Escapade familliale à Liège. J’aime Bruxelles mais Liège c’est encore autre chose. Quelle ville, quelle ambiance, quel fleuve, quelle histoire, y compris sur le plan urbanistique.

A lire sur l’image construite des villes :

Rien lu sur la monarchie anglaise, ça laisse du temps pour comprendre le marché de l’énergie.