Semaine blanche
Le 22 février, la presse annonce que le Pentagone sera le 1er quartier Good Move à Bruxelles. La Ville s’inscrit ainsi dans le plan régional de Mobilité et délivre un projet pilote. Parfois, enclencher des actions concrètes et territorialisėes évite de se perdre en vaines querelles. 🙃🙃
Cette semaine a été animée par des polémiques mortifères : carnaval d’Alost, remise des Césars de l’aveuglement, Coronavirus, appréciation bizarre des inégalités sociales liées aux pollutions en général et des pots d’échappements en particulier …🥱🥱
Pour les parlementaires, c’était une semaine blanche, c’est-à-dire sans commissions ni plénière. Ce qui permet d’oublier le fédéral. Ce qui permet à ceux qui aiment voyager de voyager, et aux autres de se poser, mais la plupart reste connectée à la revue de presse, aux réseaux sociaux et à la multitude de groupes WhatsApp qui agrémentent notre quotidien et maintiennent une forme de tension permanente qui n’est pas pour me déplaire.🤗🤗
Lundi 24
J’ai fais une longue randonnée prė-printanière et réfléchi à l’intervention que je ferai le 7 mars à Etopia à Namur.💚💚
Mardi 25
Le Soir a publié un long article sur les projets de PAD « face au béton, les citoyens montent dans les tours » qui annonce un front commun des comités d’habitants et associations contre les projets de PAD. Très remontés, ces militants demandent un moratoire sur les projets de PAD. Retour de manivelle du mode de gouvernance et du parfum de dérégulation décidés par la majorité précédente, le tout ulcéré par la question des tours. 😤😤
Mercredi 26
Avec mes collègues, Ingrid Parmentier et Tristan Roberti, nous avions fait parvenir au journal une carte blanche qui a été publiée le 26. Elle rappelle la vigilance d’Ecolo face aux nouveaux besoins liés au Climat et à la protection de la biodiversité, les balises qui s’imposent face aux projets de PAD ainsi que l’importance de reconstruire un nouveau contrat social sur la politique de la ville, qui ne peut être basé que sur une réelle concertation.
Comme c’était mon anniversaire, je me suis retrouvée à jongler entre les interpellations liées à ces publications, des dizaines de messages d’anniversaire, qui parfois s’entremelaient avec de franches engueulades et la préparation des agapes pour mes invités. C’était un peu sportif. Mention spéciale à Geoffrey, Adrien et Mickaël, qui m’ont fait sans se concerter le même compliment d’anniversaire. Par idéalisme, naïveté, inadvertance ou facétie amicale. Et à Sandrine, qui se plantait encore d’un an. Et à Ahmed, qui m’a téléphoné pour me dire que puisque j’étais décidément sa cadette, il allait surseoir au respect qu’il était convaincu de me devoir. 😁😁
Jeudi 27
Je crois bien que j’ai fais de la luge, par procuration. 😉😉 et passė le reste du temps sur les réseaux sociaux à débattre d’une archaïque histoire de fiscalité auroch mobile.
Vendredi 28
Les enfants sont partis skier à la Baraque Fraiture avec leur père. Décision téméraire qui m’a permis de prétexter un besoin urgent et irrésistible de travailler pour rester au chaud. La revue de presse nous délivrait une stimulante analyse de Mark Alizar intitulée « Et demain… les Verts à l’Élysée? Conditions pour une victoire. » Si ça continue je me vais me réconcilier avec mon pays d’origine 🤣🤣
Bon, c’est pas gagné, mais ça bouge. Que m’a dit notre chef de groupe au téléphone le 25 février? Ha oui : « on ne peut pas avoir tout le chocolat ». 😁😁 John est un philosophe et l’exégèse de sa pensée est parfois un poil aride.
Samedi, nous avons mis fin à notre exfiltration pour retourner à la capitale pour une petite fête entre amis et, dimanche midi, je suis allée à une visite-dėbat de la friche Josaphat à l’invitation de la locale Ecolo de Schaerbeek. Benoit De Boeck et ses collègues naturalistes nous ont fait découvrir la faune incroyable qui s’est développée sur cet ancien site ferroviaire. Là aussi on vit très très mal le projet de PAD. 🤕🤕 Je m’y connais pas trop mal en mobilisation et celle-ci atteint tranquillement 8 sur l’échelle de Richter, ça va secouer.
